Mécanismes psychologiques

Supposons qu'un pouvoir souhaite instaurer une société de surveillance et de contrôle. En situation normale, les gouvernements ne peuvent pas l'imposer à la population car ils violeraient le droit et apparaitraient au grand jour comme un persécuteur. Il faut donc utiliser des techniques d'ingénierie sociale (comme la théorie de l'engagement ou le triangle de Karpman).

Le virus de la Covid 19 va faire office de persécuteur : on annonce de nombreux morts au sein de la population, qui est donc la victime. L'Etat apparaît comme le sauveur avec la promesse de protéger une population sous l'emprise de la peur. Il peut alors instaurer des mesures impossibles à mettre en place en situation normale comme le confinement ou le pass sanitaire, puisque ces deux mesures ne reposent sur aucune base scientifique.

La démarche scientifique est dévoyée, les règles de l'expertise sanitaire ne sont plus respectées, le débat contradictoire a disparu : l'instrumentalisation de la science par les politiques devient le persécuteur.L'éthique et la démarche scientifique rigoureuse deviennent la victime.

La pensée médicale unique contrôlée par Big pharma devient le sauveur : le vaccin à ARNm devient le sauveur.

Après avoir obéi aux injonctions des gouvernements, les vaccinés persécutent les non vaccinés qui deviennent des victimes. Ceux qui tiennent des propos différents de la pensée médicale unique sont étiquetés « complotistes », ce qui ferme le débat contradictoire. La société est clivée, mais tout est fait pour que l'on ne puisse pas en attribuer la responsabilité aux gouvernements.

Il s'avère quelques mois après que le vaccin a perdu son aura salvatrice. Sur sa capacité à protéger des formes graves, on passe de 95% à moins de 50%, et sa capacité à empêcher la transmission est quasi nulle.

Une grande partie du corps médical est soit dans le déni, soit contrainte au silence sous l'emprise des conseils de l'Ordre des médecins qui sanctionnent ceux qui remettent en question la pensée médicale unique.

Une grande partie des élus sont dans le déni après avoir cru que l'on pouvait se fier aux seules données des laboratoires, et que la technologie à ARNm était sûre et maîtrisée depuis longtemps. Sachant que 70 % de la population mondiale a reçu au moins une dose, comme l'explique le Pr Doshi, l'ampleur de cette politique exclut qu'on en envisage l'échec. D'autres sont pris dans une discipline de groupe et risquent une exclusion du parti en exerçant leur libre arbitre.

Une grande partie des vaccinés s'enferment aussi dans le déni (dans nos sociétés dites démocratiques, il est impensable qu'un gouvernement puisse nuire à la population, et il est difficile d'admettre que l'on a été victime d'un mensonge), dans l'évitement (on ne veut plus parler de la crise de la Covid 19, on veut oublier la façon dont elle a été gérée). Ils restent prisonniers de leur engagement volontaire dans le discours des gouvernements et persévèrent dans leur choix initial (toute remise en question est devenue impossible).

Mais les vaccinés peuvent aussi réaliser (cette démarche est cependant difficile et douloureuse) que les gouvernements sont en réalité les vrais persécuteurs. Le vaccin peut aussi devenir un persécuteur chez les personnes de moins de 60 ans en bonne santé et sans comorbidité qui sont touchées par des évènements indésirables graves. Certains laboratoires pharmaceutiques, déjà condamnés à plusieurs reprises dans le passé, sont également des persécuteurs.

Les vaccinés peuvent changer, sortir de la sidération, de la peur, de l'ignorance et exiger le retour de la science et de la médecine. Les vaccinés et les non vaccinés peuvent s'unir pour refuser l'évolution vers une société de contrôle et oeuvrer pour humaniser nos sociétés avec une prise en compte de l'ensemble des besoins d'un être humain.


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