Les effets indésirables des vaccins à ARNm contre la Covid 19 

Considérations générales

Le taux de déclaration des effets secondaires liés à un médicament est de 5 à 10 %. Cette sous-déclaration fausse l’évaluation du rapport bénéfices/risques.  

En cas  d’effets indésirables mortels pour des médicaments ayant une véritable autorisation de mise sur le marché, 38 % ont été retirés dans l’année suivant le premier décès imputé au traitement, 15 % dans les deux ans et 47 % après plus de 2 ans (dans l’affaire du Mediator, l’Agence nationale de sécurité du médicament est accusée par le parquet d’avoir gravement failli dans sa mission de police sanitaire).

Dans le passé, des vaccins ont provoqué des effets secondaires graves comme la narcolepsie suite au vaccin contre le virus H1N1 en 2010, ou encore des décès suite au vaccin contre la grippe porcine H1N1 en 1976. D'autres vaccins peuvent aggraver les signes cliniques au moment de l'infection comme cela a été le cas pour le vaccin contre le virus syncythial ou plus récemment le vaccin contre la dengue. 

On sait que des effets secondaires (comme des maladies auto-immunes) peuvent survenir des années après la prise d'un médicament.

La situation des vaccins à ARNm contre la Covid 19

La vaccination représente un des moyens pour lutter contre les maladies infectieuses. Les vaccins contre la Covid 19 sont cependant basés sur une toute nouvelle technologie qui n'avait jusqu'alors débouché sur aucun médicament ni vaccin. Il s'agit d'injections géniques à ARNm en phase 3 d'essai clinique jusqu'à mai 2023. Ils ont initialement bénéficié d’une AMM conditionnelle, le temps d'évaluer la balance bénéfices risques. Car il persiste de nombreuses inconnues sur cette balance bénéfices risques. Ainsi,  les résultats d'une étude d'août 2022 font craindre que les vaccins à ARNm soient associés à plus de dommages que ceux initialement estimés au moment de l'autorisation de mise sur le marché conditionnelle, et que l'excès de risque d'effets secondaires graves soit supérieur à la réduction des hospitalisations liées au Covid 19, et ce plus particulièrement pour les moins de 30 ans

Contrairement aux vaccins classiques qui délivrent ponctuellement une dose fixe d'une substance stable (antigène ou anatoxine), ces injections géniques d'ARNm présentent le risque d'être potentiellement instables (ARN tronqué), et elles forcent le corps à produire un antigène, dans une quantité aléatoire, et sur une durée inconnue. Il est impossible de connaître la quantité et la qualité du produit pharmacologique actif, ainsi que sa distribution dans l'organisme. Les études sur la génotoxicité n'ont pas été réalisées alors qu'une thérapie génique peut provoquer le développement d'un cancer. On sait que la protéine Spyke est pathogène, tant celle du virus que du vaccin. Il existe également des doutes sur le risque de réactions auto-immunes et sur la nocivité potentielle des injections répétées. Comme l'indique cet article, le déficit d'études est lié au fait que les vaccins à ARNm ne sont pas soumis à la réglementation des produits de thérapie génique

Que ce soit pour un médicament ou un vaccin, une notice est disponible et mentionne la composition détaillée du produit et la liste des effets secondaires potentiels. Pour les vaccins contre la Covid 19, une telle notice n'est pas disponible. A moins d'avoir une confiance absolue envers les gouvernants, les laboratoires pharmaceutiques, les agences du médicament, et prendre aveuglément un vaccin d'un nouveau type à base de remède génique, chacun devrait pouvoir consulter auparavant la liste des effets indésirables susceptibles d'être liés aux vaccins contre la Covid 19 comme on peut le faire pour tout médicament. Mais pour cela, il faut aller sur Internet, et la démarche est loin d'être simple. Le processus est le suivant : 

https://www.adrreports.eu/fr/search_subst.html#

choisir rapport sur les effets indésirables suspectés des médicaments pour les substances

choisir la lettre C

choisir COVID 19 MRNA Vaccine Pfizer-BioNTech

choisir « Number of Individual Cases for a selected Reaction » : pour chaque organe, on peut accéder à la liste impressionnante d'effets secondaires potentiels, au nombre d'effets indésirables non résolus et au nombre de décès (« fatal ») suspectés d'être en lien avec la vaccination.

On peut aussi se référer au document initial de Pfizer : de la page 30 à la page 38 !

Les vaccins à ARNm contre la Covid 19 sont susceptibles de provoquer des effets secondaires graves : 24% des effets secondaires signalés sont graves, c'est-à-dire pouvant conduire à une hospitalisation, entrainer des séquelles ou provoquer un décès.

On note également que la tranche d’âge de 18 à 44 ans est la tranche d’âge la plus fortement impactée par les effets indésirables des vaccins alors que cette  tranche d’âge est très peu touchée par les formes graves de la maladie : il faut aller sur cette base de données  https://www.vigiaccess.org et faire une recherche sur « vaccine covid19 ». Cette même base de données permet également de comparer le nombre d'effets secondaires suspectés  avec un vaccin commercialisé depuis 1926 et distribué dans le monde entier, le vaccin contre le Tetanos (« tetanus vaccine »). Au 25 février 2023, il y avait

              15.862 effets secondaires pour le vaccin Tetanos après un siècle d'une large utilisation dans le monde

             4.919.403 effets secondaires pour  les vaccins Covid 19 après 2 ans d'une large utilisation dans le monde.

Les citoyens devraient légitimement s'attendre à un discours de probité de la part des autorités sanitaires et politiques, comme l'indique le rapport de l'OPECST du 9 juin 2022, en citant un tweet du ministre de la santé Olivier Véran :  « Si vous avez des courbatures après le vaccin, pas d'inquiétude... c'est que vous avez trop pédalé ! »

Il aurait également été souhaitable de pouvoir disposer de différents types de vaccins, avec en particulier des vaccins classiques à virus tués, d'adapter la vaccination aux tranches d'âge et aux personnes à risques, et plus encore de laisser les médecins généralistes soigner leurs patients au lieu d'attendre la disponibilité des vaccins un an après le début de la crise.

Les scandales sanitaires (amiante, sang contaminé, vache folle, hormone de croissance,  ThalidomideMediator, Distilbène, Depakine, Vioxx, Celebrex, OxyContin, Levothyrox, implant contraceptif Essure...), les défaillances des agences de régulation des médicaments, les condamnations régulières des laboratoires pharmaceutiques, le lobbyisme de l'industrie pharmaceutique envers les politiques comme cela a été mis en évidence pour le  vaccin Gardasil (dans leur livre La santé en bande organisée, Anne Jouan et le Pr Christian Riché parlent de « liens toxiques et incestueux entre les politiques, les laboratoires et les autorités sanitaires »), les scandales qui touchent même l'OMS (influence du cabinet McKinsey, influence des laboratoires pharmaceutiques, affaire du Cholera en Haïti), les incertitudes sur la balance bénéfices risques en fonction des tranches d'âge, et les très nombreux effets secondaires des vaccins contre la Covid 19 devraient amener à une analyse rigoureuse de l'efficacité et de la sécurité de ces vaccins. Cependant, la pensée médicale unique élimine tout questionnement et tout débat. Pourtant, comme on peut le lire dans le Rapport de l’inspection générale des affaires sociales sur le Médiator (2011) : « La sécurité sanitaire est un métier difficile et exigeant. La vigilance sanitaire est une responsabilité fatigante, usante, qui conduit à travailler chaque jour sous la pression. Etre vigilant suppose d’être informé, d’être réactif, d’avoir la disponibilité d’esprit nécessaire, de savoir entendre et écouter les opinions minoritaires et d’être capable d’admettre que l’on s’est trompé ou que l’on se fourvoie dans un raisonnement convenu ».

Ceci est d'autant plus valable quand il s'agit d'un produit de santé basé sur une nouvelle technologie génique et sous autorisation de mise sur le marché conditionnelle comme les vaccins à ARNm contre la Covid 19, sachant que, selon le même rapport sur le Mediator, « la chaîne du médicament fonctionne aujourd’hui de manière à ce que le doute bénéficie non aux patients et à la santé publique mais aux firmes. Il en va ainsi de l’autorisation de mise sur le marché qui est conçue comme une sorte de droit qu’aurait l’industrie pharmaceutique à commercialiser ses produits, quel que soit l’état du marché et quel que soit l’intérêt de santé publique des produits en question ».

Comme l'indique Le Figaro, « la pandémie a fait oublier les règles anciennes en matière de virologie, quand un vaccin devait répondre, avant qu'il ne soit administré à toute la population, à des critères beaucoup plus rigoureux ». Il faut rappeler que le système de pharmacovigilance européen est coordonné par l'Agence européenne du médicament...

On peut enfin signaler que pour être autorisé, un médicament à base de plantes doit avoir été utilisé en usage médical pendant au moins 30 ans dont au moins 15 ans dans l'Union européenne.

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