Consentement 

Depuis le début de la crise de la Covid 19, le gouvernement a présenté l'option des vaccins ARNm comme seule porte de sortie. Ce message est martelé et on cherche à obtenir un consentement. Poussée à l'extrême, le gouvernement pourrait souhaiter que le consentement ne soit qu'une simple formalité administrative. On peut d'ailleurs noter que, contrairement à la pratique habituelle pour tout autre vaccin ou médicament, aucune notice d'information n'est délivrée. 

La HAS rappelle cependant que la vaccination « n’est pas obligatoire, qu’elle repose sur une décision partagée et que le consentement doit être recueilli au préalable et tracé dans le dossier médical du patient ».

Au cours de la gestion de la crise de la Covid 19, la démocratie sanitaire a été enterrée. La démocratie sanitaire est une « démarche qui vise à associer l’ensemble des acteurs de la santé à l’élaboration des politiques de santé, dans le dialogue et la concertation  ». La politique de santé inclut l’information de la population et sa participation, directe ou par l’intermédiaire de ses associations, aux débats publics sur les questions de santé et de risques sanitaires et aux processus d’élaboration et de mise en œuvre de la politique de santé. Ce n'est que lorsqu'on expose les avantages et inconvénients de plusieurs options que l'on offre réellement à une personne la possibilité de participer à la décision médicale (surtout en situation d'incertitude comme c'était le cas pour la crise de la Covid 19). La décision médicale partagée est un « temps d’échange et de délibération entre patient et professionnels de santé où sont prises en compte les données de la science concernant les différentes options disponibles, l’expérience du professionnel et les attentes et préférences du patient ». Ces options peuvent être du domaine de la prévention, du diagnostic ou du traitement. Il s'agit de présenter l’ensemble des options disponibles, de comprendre les bénéfices, les inconvénients, le degré d’incertitude associé à chacune des options. 

Selon la stratégie nationale de santé 2018-2022, « permettre à chacun d’être acteur de son parcours de santé et de participer aux processus de décision est  une exigence citoyenne et un enjeu majeur pour la réussite de notre politique de santé ».

Dans le contexte de la crise de la Covid 19, la pleine application de la démocratie sanitaire et de la décision médicale partagée devrait inciter à un   « partage entre pouvoir politique, pouvoir professionnel et pouvoir citoyen ». Pour ce  faire, il faudrait que les citoyens  débattent des choix sanitaires, élaborent leurs propres préférences et  soient représentés dans le Conseil scientifique.

Les représentants de citoyens, ainsi que des représentants de médecins libéraux ayant une bonne expérience de la prise en charge de la maladie, devraient participer au Conseil scientifique au même titre que les médecins hospitalo-universitaires.

Il conviendrait en outre qu'un ensemble d'options médicales soient envisagées (et non des mesures non pharmacologiques telles que le confinement ou le couvre-feu et la vaccination comme seule et unique solution) : les moyens pour renforcer l'immunité, le traitement des formes précoces, et la vaccination.

a/ Concernant le renforcement de l'immunité, selon les recommandations de l'Académie de médecine, il est facile de prescrire la Vitamine D dans les situations de carence attestées par un dosage sanguin, et  d'utiliser d'autres moyens similaires en fonction des connaissances des médecins de ville.

b/ Concernant le traitement précoce de la maladie, l’application de la décision médicale partagée s’impose. Ainsi, dans la situation d'une personne présentant les premiers signes de la maladie, le malade aurait pu avoir le choix entre l'absence de traitement (simplement du paracetamol), ou la possibilité de traitements par des médicaments tels que l'ivermectine, l'azithromycine (etc…), sachant que :

Un consentement devrait être demandé au malade pour envisager une recommandation temporaire d'utilisation (RTU) ou une prescription hors AMM. Dans un tel cas de figure où seraient appliquées la démocratie sanitaire et la décision médicale partagée, les autorités sanitaires pourraient privilégier les prescriptions sous RTU de manière à pouvoir évaluer au mieux l'effet des traitements précoces (études observationnelles).

c/ Concernant la vaccination, la responsabilité juridique et financière devrait incomber aux laboratoires et l’offre de vaccins traditionnels à virus tués ne devrait pas être défavorisée (comme cela a été le cas) par rapport aux vaccins ARNm.

Au final, il appartient aux citoyens de se manifester et de réclamer l'application de leurs droits, ou bien de consentir à renoncer à leurs droits et d'accepter de subir les décisions qu'on leur impose.

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